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Les AmiEs des Saints Cœurs de Jésus et de Marie

Témoignage d’un ami d’Amélie Fristel

J’ai fait la connaissance d’Amélie par l’intermédiaire de Lisette Ducharme, avec qui je faisais de l’aumônerie de l’enseignement public. C’était dans les années 87-88 avant la naissance de mon fils Pierre-Emmanuel. Nous avons sympathisé et j’ai été invité à venir à la messe à Notre-Dame des Chênes. Étant arrivé un peu plus tôt, je m’étais installé dans les bancs, quand une sœur vint me demander ce que je faisais là. J’ai répondu que je priais le Seigneur et elle s’en alla. J’ai su après que les bancs à l’époque étaient réservés aux sœurs !

J’ai fait par la suite connaissance de Sœur Lise Plante qui venait de prendre ses fonctions.

Nous discutions avec quelques sœurs, quand je vois passer une sœur âgée et je dis c’est sœur Marie-Léocadie. Les sœurs un peu surprises me demandent : « Mais comment la connais-tu ? »

Quand j’étais petit nous habitions le quartier de Sainte-Thérèse et mes sœurs allaient à cette école, dont une était en classe avec Bernadette Louâpre.

Finalement ma relation avec Amélie était beaucoup plus ancienne que je ne le croyais.

Je me suis mis à fréquenter les Chênes avec assiduité et j’ai à l’époque grâce aux sœurs, lu tout ce que l’on avait écrit sur Amélie. J’étais devenu passionné de cette petite « bonne femme » grande par sa charité, son humilité, ses actes.

Je travaillais à l’époque dans l’insertion de personnes en grandes difficultés et en situation de grande précarité. Amélie me paraissait complètement novatrice, tant par la mise en place d’un réseau des quinzaines du Rosaire que par le bureau de Charité, préfigurant les entreprises d’insertion d’aujourd’hui.

J’avais un grand désir de faire partie de la famille d’Amélie mais je ne savais pas trop comment. J’ai « tanné » les sœurs pendant plusieurs années avec insistance.

Un jour Lise Plante m’a demandé de parler aux sœurs de l’actualité des choix d’Amélie.

Je dois dire que j’étais un peu intimidé et puis je me disais les sœurs connaissent mieux Amélie que moi. Avec l’aide de Lise, je me suis lancé et apparemment ça n’a pas déplu.

Je vivais à ces moments là une situation difficile, ma compagne m’avait quitté et je venais à chaque fois à la messe aux Chênes avec mes enfants Pierre-Emmanuel et Jeanne (2 et 4 ans).

Conformément à la doctrine de la sainte Église, je ne communiais pas, donc je pleurais à la place. Une sœur disposait même des mouchoirs en papier sur le banc où j’allais.

Un dimanche à la messe l’Évangile traitait du problème du roi qui invite ses amis à un festin .Ceux-ci trouvent tous une excuse. Le roi dit à ses serviteurs allez me chercher les parias de la terre. Je me suis senti invité et ce dimanche je suis allé communier. J’ai dit aux sœurs que j’espérais n’avoir choqué personne. Une des sœurs m’a répondu, il y a une sœur qui depuis un an prie pour que tu ailles communier.

J’allais de plus en plus souvent aux Chênes, prenant le petit déjeuner à Ker Amélie, suivi de l’office, d’autres fois j’allais à l’office le matin avec l’ensemble des sœurs à la chapelle qui se trouvait à l’étage de la maison Mère.

Ces petits évènements me touchaient beaucoup et le goût que j’avais pour Amélie et les Chênes croissait. Mon impatience était grande, et la sagesse des sœurs aussi. Tout vient à point….

Le dimanche, d’autres laïcs fréquentaient Notre-Dame des Chênes : les Leval, les Hardy, Annie Gouablin, Annie Lécuyer et petit à petit autour des sœurs Yves-Bernard, et de Carmen a pris naissance le groupe des AmiEs d’Amélie.

Pour le reste et l’évolution du groupe, bien d’autres en parleraient beaucoup mieux que moi.

Mais après toutes  ces années, même si géographiquement je me suis éloigné, Amélie, ses filles, les amiEs restent et resteront toujours au plus profond de mon cœur avec l’aide des Saints Cœurs de Jésus et de Marie

Hervé Roy, ami des ss.cc.j.m.

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