Le Rosaire vivant

Revitalisé lors d’une belle journée « rencontre – information ».
C'était le 18 septembre 2001 à Notre-Dame-des-Chênes.

Les « envoyés », en mission d’animateurs, ont pris leur rôle au sérieux et le Rosaire vivant s’est propagé de localité en localité, et il continue de s’étendre.

Une journée de ressourcement rassemble chaque année une soixantaine de participants et voici quelques « brindilles » glanées le 28 octobre 2004 lors de la dernière rencontre animée par le Père Marcel Pichard, recteur de Notre-Dame-de-la-Peinière.

Après un repas fraternel, diverses possibilités ont été offertes aux participants : visite de la Maison des Origines, promenade commentée dans le Jardin d’Amélie, pèlerinage à Notre-Dame-de-Lourdes, Notre-Dame-de-la-Salette, Sainte-Anne, Saint-Joseph…


					Le Rosaire vivant
					Un an après la naissance d’Amélie à St-Malo, naissait à Lyon, en 1799, Pauline-Marie Jaricot. Elle est surtout connue pour avoir lancé à 20 ans, un réseau de prière et de collecte pour les missions qui allait s’étendre au monde entier, « l’Ouvre de la Propagation de la Foi. » On sait moins qu’à la suite du Jubilé de 1825, soucieuse d’appuyer d’autres œuvres apostoliques sur un renouvellement de la prière, elle fonda le « Rosaire vivant ». « Depuis longtemps, écrira-t-elle en 1856, cette belle dévotion était laissée aux dévotes de profession, encore à condition qu’elles fussent vieilles et n’eussent rien à faire… Le Rosaire vivant est pour les chrétiens à gros grain, afin de les amener à Marie… Pauline organisait des groupes de 15 associés qui devaient réciter chaque jour une dizaine de chapelet en méditant chacun un mystère du rosaire. De plus, chaque associé s’efforçait de recruter 5 nouveaux membres qui, à leur tour, en recrutaient d’autres… » C’était quelque chose d’obtenir que des gens qui ne savent pas ce que c’est que de méditer voulussent consentir à se représenter, pendant l’espace de temps nécessaire à dire un Pater, dix Ave et un Gloria, l’un des mystères de la vie du divin Rédempteur et de sa sainte Mère… Ce regard d’une minute faisait une demi-heure par mois de méditation sur ce divin Jésus qu’on ne peut regarder sans que la terre du cœur de l’homme s’échauffe et produise quelques fruits de salut. « Quinze charbons, un seul est bien allumé, trois ou quatre le sont à demi; et les autres, pas. Rapprochez-les, c’est un brasier ! » (Un Père Jésuite) À Paramé, le « Rosaire vivant » fit boule de neige. En quelques années, il alla rassembler jusqu’à 45 « quinzaines » de paroissiens. Chaque 1^er dimanche du mois, les zélateurs des « quinzaines » venaient chez Mademoiselle Fristel échanger les billets. Il les redistribuait ensuite, apportant à chacun des associés un petit texte de méditation sur un des mystères du Rosaire et réveillant ainsi les oublieux ou les distraits. Aujourd’hui, les zélateurs prennent le nom d’animateurs. Ils se chargent chaque mois de redistribuer les nouveaux mystères à près de vingt associés.

		*LE ROSAIRE VIVANT* Revitalisé lors d’une belle journée « rencontre – information ». C'était le 18 septembre 2001 à Notre-Dame-des-Chênes. Les « envoyés », en mission d’animateurs, ont pris leur rôle au sérieux et le Rosaire vivant s’est propagé de localité en localité, et il continue de s’étendre. Une journée de ressourcement rassemble chaque année une soixantaine de participants et voici quelques « brindilles » glanées le 28 octobre 2004 lors de la dernière rencontre animée par le Père Marcel Pichard, recteur de Notre-Dame-de-la-Peinière. Le Rosaire n’est pas une demande, encore moins une "dévotionnette". Le contenu de toute prière, c’est : « par Lui, avec Lui et en Lui, nous osons dire… » Le pape Léon XIII a écrit 12 encycliques ou lettres sur le Rosaire. Il a été suivi par Jean-Paul II qui a déclaré l’année 2003, « année du Rosaire ». Par le Rosaire, Marie éduque, forme, donne l’identité d’Enfant de Dieu. Le Rosaire est une marche, un pèlerinage, un chemin à parcourir. Il nous met dans les pas du Christ. « Quand vous criez Marie… Marie répond Dieu. » (P. de Monfort) Le Rosaire est une lente culture sacrée de l’Évangile. Le Mystère est une richesse qui se découvre lentement et, par les Mystères, il y a un aujourd’hui de l’Évangile. Après un repas fraternel, diverses possibilités ont été offertes aux participants : visite de la Maison des Origines, promenade commentée dans le Jardin d’Amélie, pèlerinage à Notre-Dame-de-Lourdes, Notre-Dame-de-la-Salette, Sainte-Anne, Saint-Joseph… Sr Agnès Avril, ss.cc.j.m.

LE ROSAIRE VIVANT