En lisant l’histoire d’Amélie Fristel dans «
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MILLE TRAITS DE CHARITÉ...Compassion |
Son obéissance |
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11 septembre 1855… un désir de Monseigneur Brossais Saint-Marc allait causer bien des hésitations et des inquiétudes à la fondatrice. Il lui demandait d’engager la communauté naissante dans une nouvelle œuvre, qui pouvait lui sembler une mission impossible : l’enseignement dans les petites écoles de campagne ! |
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Si les sœurs étaient prêtes à répondre avec l’enthousiasme de la jeunesse, Mère Marie-Amélie, elle, dut livrer un véritable combat intérieur. D’abord son âge. Pouvait-elle à 57 ans embarquer sa communauté dans une direction imprévue, pour laquelle elle ne s’était jamais sentie appelée ? Certes elle avait été jadis l’institutrice bénévole de ses neveux et des enfants de Beaulieu. Mais vingt ans avaient passé depuis…. Finalement, après bien des hésitations, Marie-Amélie a arrêté sa décision ; elle écrit alors à Monseigneur Brossais Saint-Marc une lettre, en voici quelques extraits : |
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« …Nous sommes encore au berceau et nous ignorons si notre œuvre est destinée à vivre quelque temps : mais nous avons mis en Dieu notre confiance : s’il permet que nous fassions un peu de bien en passant, nous l’en remercions de tout notre cœur. Nous le savons, Monseigneur, nous venons après bien d’autres, plus pieux, plus habiles que nous ; nous ne ferons que glaner après nos maîtres, mais nous espérons que le divin Père de famille nous tiendra compte de notre bonne volonté et ne dédaignera pas notre petite gerbe. Nous sommes donc tout entières à votre disposition, Monseigneur, bien résolues de faire toujours ce qui nous sera possible pour correspondre à vos désirs… » |
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Sr Marie-Paule Ducharme, ss.cc.j.m. | ||||||||||||||||||